- Restauration de Meubles -
LETTRE S
SABATIER Théodore
Théodore Sabatier (Mort vers le début du règne de Louis XVI) - Menuisier - parisien, maîtrise en 1746, mais ne prêta serment que le 17 février 1748.

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Théodore SABATIER devient Maître en 1748 et installa son atelier rue Poissonnière. Son estampille n'est retrouvée que sur quelques sièges d'époque Louis XV de forme contournée, en noyer sculpté de fleurettes et feuillages ou de rocailles et rinceaux. A sa mort, son fils lui succéda.
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SADDON Jean
Jean Saddon - menuisier-ébéniste provincial du temps de Louis XV. Le musée Saint-Denis de Reins possède une commode en bois de noyer d'une forme très lourde, présente une riche ornementation de rocailles et de fleurs sculptées.


SAGEOT Nicolas
Nicolas Sageot (Né en 1666). Menuisier en ébène à Paris sous la Régence. Maître en 1706. Il était marié à une fille de son confrère Jacques Roussel. Il travaillait sans doute comme ouvrier libre, dans le faubourg Saint-Antoine.
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Nicolas Sageot travaillait dès la fin du XVIIe sècle, comme ouvrier libre, dans le faubourg Saint-Antoine.Menuisier en ébène à Paris sous la Régence, Sageot était marié à une fille de son confrère Jacques Roussel. Son atelier, conservé sans doute par sa veuve, semble avoir subsisté jusque vers la fin du règne Louis XV.
Peu d'oeuvres de Sageot sont estampillées mais elles peuvent lui être attribués par comparaison avec celles qui le sont. Il s'agit de meuble inspirés des ouvrages de Boulle, principalement de grandes bibliothèques.
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SAINT-GEORGES Jean-Étienne
Jean-Étienne Saint-Georges (1723 - 20 octobre 1790) - Maîtrise le 10 avril 1747. Il était le fils d'Étienne. Il s'associa avec son confrère et beaux-frère Claude Sené, pour exploiter l'ancien atelier de son père, rue de Cléry, au Grand-Saint-Georges.


SAINT-GEORGES Étienne
Étienne Saint-Georges (Mort le 12 juillet 1736) - Menuisier établit rue de Cléry à l'enseigne du "Grand Saint-Georges", Il a produit quelques bons sièges Louis XV.


SAINT-GERMAIN Joseph de
Joseph de Saint-Germain (1720-1791), maîtrise au Châtelet le 31 juillet 1750. Cet artisan, qui résidait dans le faubourg-Saint-Antoine, fut le père du fondeur Jean-Joseph de Saint-Germain.


SAINT-YVES Antoine
Antoine Saint-Yves - Menuisier à Paris au XVIIe siècle. Il exécuta, en 1664, deux cabinets pour la chambre à coucher de Louis XIV.

SALVESTRO
Marqueteur italien au XVIe siècle.

SAMBIN Hughes
Hughes Sambin - Architecte de la ville de Lyon au XVIe siècle. Il dessina des projets de châteaux, de meubles, de panneaux sculptés ou peints.

SAR Jean-Girard-Théodore
Jean-Girard-Théodore Sar (Né en 1724) Maître le 1er octobre 1766. Il exerça rue de Lappe, où il demeurait encore, retiré des affaires, à la veille de la Révolution. Sa production se compose surtout d'ouvrage ordinaires en noyer ou bois teint.


SARAZIN Antoine
Antoine Sarazin (Mort en 1782) - menuisier à Paris. Reçu maître le 22 septembre 1777. Il résidait rue de Perpignan, où sa veuve lui succéda entre 1782 et 1784. Une bergère Louis XVI à dossier, vendue le 5 décembre 1930 portait l'estampilles de Jean-Baptiste Boulard et Sarazin.


SAUNIER Jean-Charles
Jean-Charles Saunier - Menuisier-ébéniste. Paris. Maître le 27 août 1743. Il était le fils de Charles Saunier et il conserva l'atelier de son père rue du Faubourg-Saint-Antoine. Il fit partie de la jurande de sa communauté entre 1750 et 1752.


SAUNIER Jean-Baptiste
Jean-Baptiste Saunier, frère de Jean-Charles, prêta serment le 29 juillet 1757. Il s'établit rue de Charenton, d'où il avait disparu en 1782. (Les initiales s'écrivent sur son estampille J. B - Fait rare à cette époque, où presque toujours, le J s'écrivait I)


SAUNIER Claude-Charles
Claude-Charles Saunier (1735-1807) – ébéniste - maîtrise obtenue le 31 juillet 1752 : Célèbre ébéniste parisien sous Louis XVI, homme d’invention et de goût, Saunier se distingue par la très belle qualité de ses œuvres estampillées.

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Issu d’une famille d’ébénistes, Saunier démarre sa carrière dans l’atelier de la famille avec son père Jean-Charles, rue du Faubourg Saint-Antoine, vis-à-vis la rue Saint-Nicolas. Il lui succède en 1765 et enregistre dans la foulée ses lettres de maîtrise - reçue à l’âge de dix-sept ans en 1752. Après sa reprise de la fabrique, sa réputation s’étend très vite, non seulement en France mais également à l’étranger comme par exemple à Londres. Il œuvre pour le marchand-mercier Daguerre, qui possède au nombre de ses clients de grands collectionneurs anglais comme Lord Spencer.
Si sous les rennes de son père, Saunier participe à la fabrication de meubles aux formes galbées et aux décors rocaille, c’est un goût considérablement évolué en faveur d’un style plus sobre inspiré de l’Antiquité que l’on retrouve sous sa direction. Encore jeune, Saunier adopte les idées nouvelles. En dehors de quelques ouvrages Louis XV, de très bonne qualité mais sans une réelle originalité si on les compare à ceux de ses confrères, sa production se caractérise essentiellement par des meubles de style Transition et des meubles Louis XVI. Dans chacune de ces catégories, il créé des types de meubles très caractéristiques reconnaissables même en l’absence de son estampille. Si Saunier n’est pas demandé de la cour ni des grands du royaume, il incarne en revanche le goût des amateurs parisiens pour la rigueur, la sobriété et l’équilibre des formes. Ces qualités propres le présentent ainsi comme l’un des meilleurs ébénistes du règne de Louis XVI. Pour ses meubles, Saunier préfère les bois massifs, incrustés de simples filets. S’il emploie largement l’acajou, après le bois de rose et le satiné, ses placages affichent finalement une prédominance des bois aux essences indigènes comme le citronnier qu’il utilise en grandes surfaces pour mettre en valeur sa luminosité. Saunier affiche aussi volontiers un goût pour les contrastes, visible dans les encadrements d’amarante ou de filets d’ébène doublés de baguettes de bronze - mais il en use pour le moins toujours avec retenue.
Après la révolution, il reprend son activité jusqu’à la fin du siècle, d’abord rue du Faubourg Saint-Antoine puis rue du Harlay pour finir par la rue Saint-Claude. Quelques meubles en érable ou en acajou, déjà dans le goût Empire, portent alors son estampille.
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SAUNIER Charles
Charles Saunier Ébéniste. Paris. Possédait la maîtrise en 1737. Ébéniste ordinaire du roi, demeurant faubourg Saint-Antoine. Ses deux fils, Jean-Charles et Jean-Baptiste, seront également ébéniste, ainsi que son petit fils Claude-Charles, qui restera le plus célèbre de la lignée.


SAVARD Dieudonné-Grégoire
Dieudonné-Grégoire Savard, devenu maître à Paris le 27 Juillet 1763, travailla cour de la Juiverie au faubourg Saint-Antoine jusqu'en 1787.


SCHALIN Frederik
Frederik Schalin, ébéniste suédois. Élève et collaborateur de son compatriote Gottlieb Iwersson, il gagna sa maîtrise à Stockholm en 1797, ayant présenté pour chef-d'oeuvre corporatif une commode en secrétaire surmontée d'une armoire.

SCHEFFER Jean-Conrad
Jean-Conrad Scheffer ou Schäffer, reçu maître à Paris le 28 septembre 1786, s'installa dans le quartier de la Ville-l'Évêque, place du Marché d'Aguesseau. Il publia dans les "Petites Affiches" plusieurs annonces concernant des meubles richement garnis de fontes dorées. Il travaillait encore au début de l'Empire.

SCHEFFER François
François Scheffer dit Bergé (Né avant 1750). Ébéniste. Paris. Maître le 2 juin1782. D'origine allemande. Travail dans le Faubourg Saint-Antoine comme artisan libre et il achèvera sa carrière rue de Richelieu au début de la Révolution. Il fabriquait des ouvrages de nature très divers.

SCHEY Fidelys
Fidelys Schey (Mort le 29 juillet 1788) Ébéniste d'origine badoise. Paris. Maître le 5 février 1777.

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Fidelys SCHEY, d'origine badoise, établit son atelier rue du Faubourg Saint-Antoine près duquel il ouvrit un magasin de vente confié à sa femme. Malgré la brièveté de sa carrière, sa production d'ouvrages fut importante. Il fabriqua des meubles de style Transition et surtout Louis XVI de bonne qualité mais sans aucune originalité, meubles d'acajou ornés de bronzes ou de filets de cuivre. Il chérissait particulièrement les décorations liées à la musique que l'on retrouve sur la majorité de ses commodes et de ses nombreux bureaux à cylindre.
On possède un état détaillé des marchandises de Schey, dressé après sa mort pas ses confrères Martin Ohneberg et Jean Caumont. Cet inventaire mentionne plus de 550 pièces, parmi lesquels dux bibliothèques en vernis de la Chine sur le devant et en vernis de Paris sur les côtés, un grand bureau à cylindre, en acajou, surmonté d'une vitrine, une armoire renfermant un lit, nombre de commodes et secrétaires garnis en bronzes dorés, avec une quantité de tables et consoles et de petits bureaux à gradins.
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SCHIEFERSTEIN Hans
Hans Schieferstein Artiste allemand du XVIe siècle. Il exécuta de beaux cabinets.

SCHILER Jean-Martin
Jean-Martin Schiler dit Schüler (1753 - 22 mai 1812) - ébéniste - Maître le 27 juin 1781. Originaire des environs de Leipzig.

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Né prés de Leipzig , Schiler commence sa carrière comme artisan libre et s'établit rue Saint Nicolas. Il accède à la maîtrise en 1781 et vers 1788 déménage rue du Faubourg Saint-Antoine. Ses meubles de style Transition souvent marquettés de paysages, sont de bonne fabrication. Mais la majorité de ses oeuvres, commodes, secrétaires, tables trictrac .... sont de style Louis XVI, en acajou, aux lignes trés épurées et bien équilibrées.
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SCHLICHTIG Jean-Georges
Jean-Georges Schlichtig (Mort en février 1782) - Ébéniste. Paris. Maître le 2 octobre 1765. D'origine allemande.

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D'origine allemande, Schlichtig obtient sa maîtrise en 1765 et s'installa rue du Faubourg Saint-Antoine puis rue Saint Nicolas. Marquetteur talentueux il se distingua dans l'ébénisterie d'art et travailla pour la reine Marie Antoinette. Ses meubles, principalement Transition et Louis XVI, classiques, étaient en placage de bois de rose disposé en ailes de papillons, encadrés généralement de bois de violette ou d'amarante. Quelques oeuvres, travaillées plus minutieusement, étaient marquettées de gerbes de fleurs ou de trophées. Dans l'ensemble, les fabrications laissées par cet habile ébéniste restent souvent originales et de grande qualité. Aprés sa mort en 1782, sa femme conservera son atelier et son activité jusqu'en 1787.
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SCHMIDT Antoine-Marie
Antoine-Marie Schmidt - Ébéniste. Paris. Maître le 4 février 1784. D'origine allemande et fils d'un sculpteur. Il était l'un des fournisseurs de la Cour sous Louis XVI.


SCHMITZ Joseph
Joseph Schmitz - ébéniste. Paris. Maître le 18 juin 1761. Il demeurait rue de Charonne, d'où il disparut avant 1782. Sa marque se rencontre assez fréquemment sur des meubles Louis XV en bois de placage, tels que des tables de dame et des commodes.


SCHNEIDER Caspar
Caspar Schneider - Ébéniste. Paris. Maître le 15 mars 1786. D'origine allemande, il travaillait au faubourg Saint-Antoine vers le milieu du règne de Louis XVI. Il était vulgairement connu sous le seul prénom de Gaspard.


SCHNEIDRE Jean
Jean Schneidre dit Scheider - ébéniste. Maître le 5 octobre 1757. Il était le beau-frère de Gilles Joubert et ébéniste de Louis XV. Il résidait à Paris, pratiquant à la fois l'ébénisterie et la menuiserie.


SCHUMAN André
André Schuman - ébéniste. Maître le 5 octobre 1771. Il travaille rue du Faubourg-Saint-Antoine, où il n'est plus mentionné à partir de 1788. Son oeuvre comporte des meubles Louis XVI sobres et de fabrication soignée.


SCHWANHARD Hans
Hans Schwanhard - Ébéniste allemand du XVIIe siècle, signalé par Ledebur comme étant l'inventeur de ces pièces d'ébène ondulé d'un joli effet, qui entrent dans la décoration des armoires, des cabinets et des cadres; mais l'emploi de ces bandes ondulées fut souvent poussé jusqu'à l'abus.

SCHWERDFEGER Jean-Ferdinand-Joseph
Jean-Ferdinand-Joseph Schwerdfeger (1734 - 10 mars 1818) Ébéniste. Paris. Maître le 26 mai 1786. il était Allemand établi à Paris sous le règne de Louis XVI. Il est l'auteur du célèbre cabinet serre-bijoux en acajou, qui fut fait pour Marie-Antoinette.
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La vie de Jean Ferdinand Schwerdfeger est trés peu connue. On sait toutefois que cet ébéniste, d'origine allemande, séjournait à Paris en 1760, ayant été témoin au mariage de son compatriote et confrére Jean Stumpff, à l'ambassade de Suède à Paris. A cette époque en effet, de nombreux artisans allemands émigraient à Paris pour fuir la situation économique en difficulté de leur pays ainsi que les contraintes des guildes allemandes. Il s'installa rue Saint Sébastien, obtint sa maîtrise en 1786 et fut l'un des plus importants ébénistes de la période Transition, entre le style Louis XVI et le style Empire. Il se spécialisa dans les boîtes de pendules en acajou, de toutes dimensions, d' un caractère trés original, souvent de formes un peu lourdes, mais toujours exécutées de manière parfaite. Un an seulement aprés l'obtention de sa maîtrise, la ville de Paris lui commanda une armoire à bijoux pour offrir à la reine Marie Antoinette. Cette oeuvre célèbre, que l'on peut admirer actuellement dans la chambre de la reine au Château de Versailles, quoiqu'au goût germanique assez pesant, est d'une immense richesse, faite en acajou incrusté de nacre, de panneaux peints, de plaques de porcelaine de Sèvres et de bronzes luxueux. Les autres oeuvres connues de Schwerdfeger, une commode, un secrétaire, une petite table à écrire et une console sont d'une facture plus simple mais toujours d'une exécution parfaite et d'une grande originalité. A la différence de la majorité des ébénistes du XVIIIe siécle qui utilisaient un fer d'un seul tenant, Schwerdfeger signa ses ouvrages soit en détachant les lettres, soit simplement à l'encre. Il mourut en 1818 à l'hôpital Saint Antoine à Paris et son atelier fut repris par un de ses fils, Christophe.
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SCHWINGKENS Guillaume
Guillaume Schwingkens Ébéniste étranger installé en France vers le milieu du XVIIIe siècle. Il obtient ses lettres de maîtrise sans doute au début du règne de Louis XV.

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D'origine allemande, Schwingkens arrive à Paris à l'époque de la Régence et obtient sa maîtrise probablement au début du règne de Louis XV. Il commence à exercer rue du Faubourg Saint-Antoine et vers 1745 transfére son atelier rue de Charonne. Ses meubles, principalement des commodes et des encoignures, sont tous de style Louis XV, en bois de placage avec occasionnellement des motifs de marquetterie.
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SCHÜLLER Jean-Philippe
Jean-Philippe Schüller - Ébéniste. Paris. Maître, 1767. D'origine allemande.

SÉFERT Pierre-François
Pierre-François Séfert dit Cephert (1732 - 1er avril 1803) - Menuisier en sièges. Paris. Maître le 26 avril 1780. Il a signé de beaux ouvrages dans le style Louis XVI et sous l'Empire, il a fournit au Garde-Meuble plusieurs mobilier de salon fabriqués en série.


SEIBECQ François
François Seibecq dit Carpy. Maître menuisier et sculpteur du XVIe siècle, venu d'Italie en France où il orna des meubles.

SELLIER Jacques
Jacques Sellier, ébéniste marqueteur domicilié rue du Faubourg-Saint-Antoine vers le milieu du règne de Louis XV, devint contremaître chez la veuve de Jean-Pierre Latz, artisan privilégié du Roi, et dirigea cet atelier jusqu'à la mort de sa patronne en 1756.

SEMFT Benoît
Benoît Semft, compagnon ébéniste d'origine autrichienne, né à Vienne en 1753, travaillait dans le faubourg Saint-Antoine lorsqu'il prit part au siège de la Bastille. Après le 10 août, il fut nommé brigadier à la compagnie des canonniers de la 35e division de gendarmerie.

SENÉ Jean-Baptiste-Claude
Sené Jean-Baptiste-Claude (1747-1803) – menuisier en siège – maîtrise obtenue le 10 mai 1769 : A l’égal de Georges Jacob, Jean-Baptiste-Claude Sené est considéré comme le plus grand menuisier en siège français du règne de Louis XVI.

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Connu pour sa très grande production aussi bien que pour la longévité de sa renommée, fils aîné du menuisier Claude I Sené, Jean-Baptiste-Claude Sené s’impose sans équivoque comme le plus célèbre des menuisiers parisiens de sa lignée. Depuis la rue de Cléry à l’enseigne du « Gros Chapelet » où il exerce, son talent suscite très vite un grand intérêt. Sené voue les premières années de sa carrière au service d’une clientèle privée à laquelle il livre des sièges Louis XVI aux lignes pures, soignés, raffinés, bien proportionnés, mais classiques. De 1785 à 1791, il figure avec Jean-Baptiste Boulard parmi les fournisseurs réguliers du Garde-Meuble de la Couronne. Il bénéficie alors de commandes pour les châteaux de Saint-Cloud, Versailles, Fontainebleau ou encore Compiègne du Roi, de la Reine mais aussi pour plusieurs membres de la famille royale, pour lesquels il réalise des sièges de la plus haute et belle qualité. Pour les commandes les plus élaborées, il collabore avec Boulard.
L’œuvre de Sené ne comporte presque exclusivement que des sièges Louis XVI. Seuls quelques rares modèles de style Transition sont ainsi constatés. En qualité de menuisier, Sené n’exécute que le « gros bois » ; l’assemblage et les ornements sont le plus souvent confiés à des sculpteurs spécialisés. Ses sièges de caractérisent par une allure conforme aux exigences du Garde-Meuble de la Couronne à savoir royale : formes amples, bien proportionnés, des ornements à profusion et une exécution sans faille. Sené y ajoute tout de même un peu de sa personnalité avec des formes plus légères, des liens plus délicats et des décors plus épurés. Dans ce dernier domaine, le menuisier favorise sur ses sièges la présence de colonnettes cannelées au niveau du dossier, d’une couronne de feuillages au sommet des pieds, de chapiteaux ioniques, de cannelures torses ou encore d’ornements en forme de flamme au niveau des volutes au raccord de l’accoudoir et du dossier. Enfin, avec Georges Jacob, Sené est le seul à avoir évidé la face interne de la ceinture des sièges pour rendre ces derniers plus légers. Son œuvre la plus emblématique reste un grand lit exécuté en 1787 sous les directives du sculpteur Jean Hauré pour la reine Marie-Antoinette à Fontainebleau.
Après la Révolution, Sené poursuivra sa carrière mais s’adressera aussi à une clientèle diamétralement opposée, celles des administrateurs. Aux ouvrages de luxe, il substitue alors des meubles conformes aux modes de l’époque dans le plus pur bâti de chêne.
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SENÉ Jean
Jean Sené dit le Père, exerçait dans le quartier de la Villeneuve au milieu du 18e siècle. Jean Sené était le premier d'une lignée célèbre. Ce maître ne signa ses travaux que sur la fin de sa période d'activité, quand l'usage des estampilles devint obligatoire.


SENÉ Claude II
Claude II Sené dit le Jeune - Ébéniste. Paris. Maître le 31 juillet 1769. Fils cadet de Claude I et frère du célèbre Jean-Baptiste Claude, il travaille rue du Faubourg Saint-Denis mais doit déposer son bilan en 1783.


SENÉ Claude I
Claude I Sené (1724-1792) - Menuisier-ébéniste. Paris. Maître le 20 juillet 1743.

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Claude I Sené, fils de Jean Sené, fut reçu à sa maîtrise en 1743. Ayant épousé une sœur du menuisier Jean-Etienne Saint-Georges, il s'installa avec son beau frère rue de Cléry à l'enseigne "du Grand Saint-Georges". Bien que travaillant dans le même atelier, les deux hommes étaient indépendants et signaient chacun leurs propres oeuvres. Claude I Sené a laissé de très beaux sièges Louis XV, confortables et élégants, souvent montés à châssis. On retrouve par contre trés peu de sièges Louis XVI si ce n'est un magnifique canapé à confidents avec un dossier constitué de trois médaillons "sculpté de couronnes de roses, de branches d'olivier, de tore de laurier , de rais-de-cœur et d'acanthes." Claude Sené cessera d'exercer sa profession en 1780.
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SENGENS J.
J. Sengens - Ébéniste inconnu qui exerçait en France vers la fin du règne de Louis XV. Cette estampille figure sur plusieurs petits meubles en bois de placage.

SERRURIER Charles-Joseph
Charles-Joseph Serrurier - Ébéniste. Paris. Maître le 3 septembre 1783. Fournisseur du Garde-meuble, il exerçait rue Traversière-Saint-Antoine jusqu'en 1813. Il fournit à la Couronne de nombreux articles, tels que des meubles d'usage courant en noyer. ou en bois teinté.


SÉVERIN Pierre-Charlemagne
Pierre-Charlemagne Séverin - Maître le 22 août 1787. Sans doute le fis de Nicolas-Piere Severin, il travaillait rue de la Harpe puis, au début de l'Empire, rue Traînée jusque vers 1812. Les initiales de son prénom sur la marque se trouvent intervertis. Nous trouvons sa marque sur une commode demi-lune.


SÉVERIN Nicolas-Pierre
Nicolas-Pierre Séverin (1728 - 27 décembre 1798) Ébéniste. Paris. Maître le 26 juillet 1757. Il établit son compte rue Dauphine et participe à la restauration d'un certain nombre de meubles en marqueterie Boulle se trouvant dans les demeures royales.

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Nicolas-Pierre Séverin naquit en 1728. Il était le fils, et devint son élève par la suite, de Pierre Séverin artisan privilégié du faubourg Saint-Antoine. Bien qu’ayant obtenu ses lettres de maîtrise en 1757, il ne les fit enregistrer qu’en 1764. Il s’établit rue Dauphine où il travaillera jusqu’à la fin de sa vie.
Comme ses confrères Montigny, Levasseur et Georges Jacob, il se spécialisa dans la restauration de meubles en marqueterie de Boulle que possédaient les demeures royales. Sans doute, ce genre de travail l’incitera à en faire certaines copies. En 1772, « les tablettes de la Renommée » vante son talent et le cite comme détenteur du secret d’un vernis anglais donnant aux cuivres la couleur de l’or. Les quelques ouvrages connus de cet ébéniste, sont d’une très belle qualité, toujours exécutés avec grand soin et revêtus de placages ou de marqueteries.. On peut mentionner une belle commode à ressaut, de style Transition, ornée de marqueterie de bois gravé d’ivoire et de nacre, un bureau plat, de style Louis XV, en bois de rose avec des ornements de bronze doré ou encore une gaine d’horloge décorée de marqueteries à fleurs. Nicolas-Pierre Séverin mourut en 1798. Sa femme continua probablement ses activités , sa maison rue Dauphine étant encore évoquée en 1802.
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SEVESTRE Jean
Jean Sevestre - Menuisier du XVIIe siècle à châteaudun.

SHERATON Thomas
Célèbre ébéniste anglais. créateur du style Sheraton, qui est une transition entre notre Louis XVI et le style Empire. Nos meubles Directoire représentent assez bien ce style. Il publia en 1794 un ouvrage ou étaient rassemblés des modèles pour donner des idées d'ensemble aux artistes de ce temps.

SIACHIEZ Guillaume
Ébéníste à Paris. Il est connu par un secrétaire sur l'un des tiroirs duquel on lit: Ce secrétaire a été vendu par moi, Guillaume Siachez, ébéniste, rue du Temple, 17, le 10 janvier 1680, à Mademoiselle Ninon de Lenclos, vingt-cinq louis.

SIMONOT Alexandre Pierre
Alexandre Pierre Simonot, ébéniste parisien, admis à la maîtrise le 4 juillet 1783, exerça dans le cul-de-sac de la Brasserie, sur la butte Saint-Roch, jusque sous le Directoire.
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Il proposait dans les Petites Affiches du 29 décembre 1787 :" Une table de bois d'acajou d'un seul morceau, ayant 41 à 42 pouces de circonférence".
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SINZ Joseph
Joseph Sinz ou Sintz. Reçu maître le 29 juillet 1785. Il s'établit rue de la Michodière. Il semble que le commerce ait occupé une grande partie de son activité. En février 1789, il eut un litige avec le doreur sur cuivre Sommers, qui avait travaillé aux garnitures de ses ouvrages.


SOLTZER Jean
Jean Soltzer (Mort vers 1783) - Ébéniste d'origine allemande, reçu maître le 17 juin 1778.

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Jean Soltzer travaillait rue du Faubourg-Saint-Antoine. A sa mort, après une courte carrière, sa veuve reprit l'atelier jusqu'à la Révolution. Sa marque a été signalé sur une commode Louis XVI en bois de rose et de violette dans une vente à Paris en 1919 (collection de Mme Lion).
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SOTTOT Jean-Laurent
Jean-Laurent Sottot exploita un atelier rue du Faubourg-Saint-Antoine, entre 1790 et 1799. Pendant la terreur, cet ébéniste fut juré auprès du tribunal criminel de Paris. Il réussit mal dans ses affaires et cessa son commerce étant insolvable.

SPINDLER
Spindler (le jeune). Ébéniste bavarois, natif de Bayreuth, concourut aux embellissements des palais royaux de Prusse depuis 1765, jusque vers 1770. Le livre de l'ébéniste Migeon mentionne un ouvrier de nom de "Spintler" domicilié en 1756 rue du Faubourg-Saint-Antoine.

STABRE Laurent
Laurent Stabre - Menuisier en ébène, faiseur de cabinets du roi, admis au logement du Louvre par lettres patentes du roi datées du 22 décembre 1608.

STADLER Charles Antoine
Charles Antoine Stadler (1735 - 12 janvier 1819), travailla comme artisan libre dans la cour de la Juiverie, avant de prendre ses lettres de maîtrise le 13 novembre 1776. Il se marie, en seconde noce, avec la fille de Jean-François Leleu qui le prend comme associé vers 1780.

STENSTRÖM Nils Peter
Nils Peter Stenström (30 avril 1750 Veberöd, Skåne - 26 avril 1790), habile ébéniste suédois,, servit dans sa jeunesse comme volontaire aux Gardes du corps, puis entra en apprentissage chez Georges Haupt et obtint la maîtrise le 21 décembre 1782.

STOCKEL Joseph
Joseph Stockel (1743-1802) Ébéniste. Paris. Maître le 2 août 1775. D'origine allemande.

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Joseph Stockel arrive à Paris vers l'âge de vingt six ans, prit ses lettres de maîtrise en 1775. Jusqu'à la Révolution il exerça rue de Charenton puis transféra son atelier rue des Fossés-du-Temple. Il excella dans la fabrication des meubles de luxe exécutés avec beaucoup de goût mais d'une façon plutôt austère. La marquetterie est quasi inexistante. De fins encadrements de bronze entourent de larges feuilles de placage d'acajou et parfois de bois de rose. Toute sa production démontre un grand souci du détail et de la perfection.
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STUMPFF Jean Chrysostome
Jean-Chrysostome Stumpff (1731-1806) - Ébéniste. Paris. Maître le 27 août 1766.

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Né en Souabe, Stumpff s'établit comme artisan libre rue Saint Nicolas où il restera aprés l'obtention de sa maîtrise en 1766. On trouve son estampille sur de nombreux ouvrages en placage de bois de rose et en laque de style d'Extrême-Orient, à marquetterie à motifs géométriques. Mais ce qui fit la notoriété de cet ébéniste fut une marquetterie trés originale, en trompe l'œil, simulant des petits cubes et des croisillons en relief, marquetterie qui eu un énorme succès en 1770. On remarque également chez cet ébéniste l'emploi régulier de filets d'encadrement à grecques. Ses meubles louis XV (assez rares), Transition et Louis XVI sont toujours d'excellente fabrication..
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STYLEN Wynant
Wynant Stylen, ébéniste d'origine flamande, vulgairement connu sous son seul prénom, fut un des principaux ouvrier de J.F. Oeben à l'Arsenal de Paris. Il travailla ensuite sous la conduite de Riesener et prit une part importante à l'exécution du bureau du Roi terminé en 1769.