- Restauration de Meubles -
LETTRE M
M. W.
Ébéniste. Paris. "Monogramme d'un marqueteur en ivoire ayant travaillé pour l'ébéniste Tricotel, fin du règne de Louis XIV."
MACÉ Jean
Jean Macé, Ébéniste-marqueteur a Paris. Natif de Blois, s'expatria, alla dans les Pays-Bas se perfectionner dans l'ébénisterie et acquit une grande célébrité dans son art; revint en 1641, et fut admis au logement du Louvre en 1644, ou il occupa, le 15 octobre, le logement de la veuve Stabre. Travailla beaucoup à Versailles. L'abbé de Marolles le mentionne parmi les ébénistes célèbres de son temps, et nous apprend que ses trois fils, Claude, Isaac et Luc, travaillaient avec lui.
MACLARD Jean-Baptiste
Jean-Baptiste Maclard (Mort en 1778) - ébéniste. Maître le 11 avril 1765. C'est le fils de Charles Maclard. Il fut employé par le comte d'Artois qui le fit travailler pour le pavillon de Bagatelle. Sa veuve continua d'obtenir des commandes de ce prince.
MACLARD Charles
Charles Maclard (?-1775) - Menuisier parisien, reçu maître le 5 septembre 1742. Il demeurait rue du Temple. C'est le père de Jean-Baptiste Maclard, reçu maître en 1765. Ses meubles sont de forme classique mais plutôt luxueux.
MACRET Pierre
Pierre Macret (1727-1796) - Menuisier-ébéniste. Paris. "De 1765 à 1771, il livre à la famille royale des bureaux, commodes, encoignures, des tables de quadrille (pour jouer à quatre) en bois de rose et violet, garnies de bronzes dorés d'or moulu" (Archives nationales)
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Pierre Macret, né en 1727, fut « ébéniste privilégié du roi Louis XV ». On ne retrouve aucune date de sa maîtrise mais Il reçut vers 1756 un « brevet royal d'artisan suivant la cour » titre qui le dispensa probablement de l'obtention de celle-ci en lui donnant les mêmes avantages. Il installa son atelier rue Saint-Nicolas et exploita parallèlement un magasin de meubles et de décoration rue Saint-Honoré. De 1765 à 1771, il devint fournisseur en ébénisterie des Menus Plaisirs du Roy de qui il recevait chaque année bon nombre de commandes de commodes, tables tric trac, secrétaires ou encore tables de nuit... Il travaillait également pour les plus grands collectionneurs et les marchands les plus importants de l'époque. Il produisit principalement des meubles Louis XV, mais peu de meubles Louis XVI ayant arrêté son activité, fortune faite, vers 1785. Ses meubles, très soignés, étaient revêtus de placage, souvent en acajou et de marqueterie à décor de fleurs, cubes ou trophées mais sa grande spécialité fut l'ornementation de panneaux en laque de Chine ou du Japon, placés avec indifférence sur ses œuvres, selon sa fantaisie. Il se fit surtout connaître par des œuvres de style Transition, recouvertes de tôle laquée dans le goût de l’Extême-Orient. Après la vente de son atelier, Macret habita rue Moreau, derrière l'hospice des Quinzes-Vingts ou l'on retrouve sa trace jusqu'en 1796.
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MAGGIOLINI Giuseppe
Joseph Maggiolini (1738 - 1814) - Ébéniste italien renommé de la fin du XVIIIe siècle. " La marque de ce maître est très curieuse. Cette marque, posée intérieurement sur l'abattant, représente un magasin d'ébénisterie avec le nom de l'auteur: Joseph Maggiolini."
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Giuseppe Maggiolini est né dans le Milanais à Parabiago en 1738. Après la mort de son père , ouvrier dans un monastère cistercien, il est recueilli par les moines qui le mettent en apprentissage chez un charpentier. Vers 1760, il prend son indépendance et installe une boutique sur la place principale de Parabiago. Il est encouragé, dès la production de ses premiers ouvrages, par des amateurs d’arts qui lui font une grande publicité. Et en 1771, il entre au service de l’archiduc Ferdinand d’ Autriche et obtient vite la faveur de toute la grande noblesse lombarde et l’amitié des grands artistes de l’époque. Appelé « le prince de la marqueterie » Guiseppe Maggliolini a eu une brillante carrière et fut l’un des principaux ébénistes italiens. Ses meubles, inspirés des ouvrages français, aux lignes géométriques, d’un style sobre, néoclassique, offraient de ravissantes décorations, d’un goût des plus délicats. Ses marqueteries, en bois de couleur, représentaient souvent des gerbes de fleurs reliées par un ruban, des animaux, oiseaux et insectes, des paysages, des personnages nus ou drapés. On peut mentionner de belles commodes et des secrétaires construits avec beaucoup d’ingéniosité. Quelques unes de ses oeuvres sont conservées au Palais Royal de Milan. A la fin de sa vie, Giuseppe Maggiolini, éprouvé par les guerres et les révolutions de son pays, se trouva ruiné et il fut obligé de cesser ses activités. C’est son fils et élève , Carlo-Francisco, talentueux marqueteur comme son père, qui lui succédera.
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MAGNIEN Claude-Mathieu
Claude-Mathieu Magnien (1741 - 15 octobre 1829) - Ébéniste. Paris. Maître le 17 avril 1771. Il travailla avec succès jusque sous l'Empire. Vers le fin du règne de Louis XVI, ce fabricant exécuta quelques travaux pour le mobilier de la Couronne.
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Claude Mathieu Magnien obtint ses lettres de maîtrise en 1771 et s’installa rue du faubourg-Saint-Antoine, à l’enseigne du « Nom de Jésus » où il travaillera, avec succès, jusqu’au début du XIX ème siècle. Sa production comporte des meubles de style Transition et principalement des meubles de style Louis XVI. Ses ouvrages variés et élégants, (commodes, tables trictrac, chiffonniers, secrétaires, coiffeuses....) sont exécutés en bois d’acajou ou en bois de rose orné de marqueteries à motifs réguliers. Vers la fin du règne de Louis XVI, le Garde-Meuble de la Couronne lui commandera quelques travaux, dont une commode destinée à la princesse de Lamballe pour ses appartements dans le château de Fontainebleau. On a retrouvé des cartes publicitaires, précisant qu’il possédait, en plus de son atelier, «un magasin de toutes sortes de meubles », ce qui laisserait supposer qu’il aurait pu, en tant que marchand, apposer son estampille sur des oeuvres exécutées par des confrères.
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MAHÉ V.-B.-E
V.B.E Mahé, Menuisier en meubles. du temps de Louis XVI. Estampille trouvée sur quatre chaises Louis XVI, à dossier médaillon ovale, que le comte de Salverte considère comme d'origine provinciale.
MAIGNAN Jean
Jean Maignan travailla rue du Faubourg-Saint-Antoine, puis rue de Charenton, depuis 1776 jusqu'en 1802. D'abord artisan libre, il prit rang de maître le 24 août 1786. Il ne paraît avoir fait que des ouvrages de fabrication courante.
MAILLET Étienne
Étienne Maillet - menuisier. Maître le 14 octobre 1784. Il demeurait rue Saint-Jacques en 1782. A cette date, le comte d'Artois lui fit exécuter une commode typographique destinée au duc de Berry. Dans la suite il transféra sa maison rue de Bondy, où il vivait encore sous le consulat.
MALBET Pierre
Pierre Malbet - menuisier en sièges. Maître le 18 novembre 1765, fit faillite en septembre 1773. Il habitait rue de Charenton. Malgré une carrière brève, il a produit d'assez nombreux sièges Louis XV ou Transition.
MALLE Louis-Noël
Louis Noël Malle (1734-1782) – ébéniste – maîtrise obtenue le 18 novembre 1765 : Cet ébéniste renommé du XVIIIème siècle s’illustre par une production qui s’étale du style rocaille au style antique Louis XVI.
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Etabli rue du Faubourg Saint-Antoine, Louis Noël Malle possède un atelier ainsi qu’un magasin de meubles dirigé par sa femme. En 1772, l’Almanach des marchands précise qu’il réalise des ouvrages en ébène, en olivier mais aussi en bois de couleur, ainsi que l’écaille et la nacre.
Ses meubles se caractérisent par leur marqueterie ornée d’ivoire aux décors de villes ou de ruines animées de personnages, avec parfois une pièce d’eau ou une rivière. Très décoratifs, ses ouvrages ne sont pas réalisés dans la finesse. Des marqueteries de vases, d’urnes, de fleurs et d’ustensiles sont ainsi représentées de manière assez simple. Malle réalise aussi des commodes Louis XV ornées d’un cartouche en leur centre, marqueté de fleurs sur un fond de cube. Il exécute enfin des meubles en placage en feuilles, notamment sur des petites commodes Louis XV très classiques.
Après son décès, sa femme récupère son atelier qui restera en activité jusqu’à la Révolution.
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MALOT Jacques
Jacques Malot Menuisier en sièges. Maître à Paris en 1748. Il exerça jusqu'au début du règne de Louis XVI, d'abord rue de Cléry, puis rue Montorgueil et enfin rue de la Cossonnerie, où il vivait encore en 1780. On connaît des sièges simples, mais gracieux, signé de son estampille.
MALTESTE Sylvain
Sylvain Malteste - Menuisier en sièges et en lits, Maître le 12 août 1778. Il habita successivement rues des Jardins et des Barres avant la révolution, et ensuite rue Saint-Honoré de 1795 à 1800.
MANSER Jean Jacques
Jean Jacques Manser dit Mantzer (Né en 1727) - Ébéniste. Natif de Ribeauvillé en Alsace, était fils d'un menuisier. Il exerça dans la Grande rue du Faubourg-Saint-Antoine en 1758, lorsqu'il épousa une fille de Topino.
MANSION Simon
Simon Mansion (Né en 1741) Menuisier-ébéniste. Paris. Maître le 7 octobre 1780. Il travailla rue Saint-Nicolas jusque vers 1805. Cet artisan se fit une spécialité des tables à manger en acajou.
MANTEL Pierre
Pierre Mantel (Mort le 8 mai 1802) - Ébéniste. Paris. Maître le 1er octobre 1766. Comme ouvrier libre, il exerça rue du Faubourg-Saint-Antoine, puis rue de Charenton et enfin rue Saint-Antoine. Son estampille a été relevée sur des productions fort honorables, telles qu'un secrétaire en mosaïque et une commode à filets.
MARCHAND Nicolas Jean
Nicolas Jean Marchand (Né vers 1697) - Ébéniste. Paris. reçu maître avant 1738. Il exerça rue Saint-Nicolas. Il eut des démêlés avec la communauté des fondeurs pour avoir employé clandestinement un ouvrier en bronze.
MARCION Pierre-Benoît
Pierre-Benoît Marcion Ébéniste. Paris. Fut l'un des fournisseurs de Napoléon Ier. Dès l'époque Directoire, il tenait un atelier et un magasin d'ébénisterie, rue Neuve-des-Petits-Champs, puis rue Helvétius et enfin rue Saint-Marc. Une se ses oeuvres capitales fut le lit de l'impératrice Marie-Louise, qu'il exécuta en 1809.
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En 1798, Pierre Benoît Marcion établit son atelier-magasin rue Neuve des-Petits-Champs, à l'enseigne "aux Égyptiens" où il annonce à sa clientéle "un choix de meubles de genre, en bois d'acajou richement ornés de bronzes, d'après les belles formes des Antiquités étrusques ,égyptiennes ,grecques et romaines." Son commerce devenant de plus en plus important, il transfére son établissement rue Helvétius puis rue Saint Marc. L'artiste est doué. Ses meubles, bien proportionnés, sont décorés avec soin, discrétion et originalité. Il commence à avoir de plus en plus de commandes du Garde Meuble jusqu'à devenir vers 1805, l'un des principaux ébénistes de Napoléon pour qui il fabrique commodes, consoles, secrétaires, bibliothéques. Il meuble Le Petit Trianon, Fontainebleau, Saint Cloud, les Tuileries, mais son ouvrage principal reste le lit de l' Impératrice Marie Louise exécuté en 1809 en noyer doré, richement sculpté de cygnes, guirlandes et rinceaux. Le Garde Meuble écrira en parlant de lui que "ses meubles réunissent à la fois la qualité parfaite des matériaux au fini de la confection, à la régularité des proportions ... Monsieur Marcion est un des ébénistes de Paris qui fait établir les meubles avec le plus de perfection" Marcion cessera ses activités en 1817 et se retirera à Château-Thierry. A la mort de sa femme il retournera à Paris pour y mourir en 1840.
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MARIETTE Nicolas-Louis
Nicolas-Louis Mariette - Menuisier en sièges. Maître le 1er octobre 1770. Après avoir demeuré rue de la Roquette, il résida rue de Charenton jusque vers 1786. Frère de Claude-Louis Mariette, a laissé une oeuvre beaucoup plus complète, d'une ligne plus souple, plus délicate et plus affinée.
MARIETTE Claude-Louis
Claude-Louis Mariette - Menuisier en siège. Maître le 18 novembre 1765. Il exerçait "au Grand-Charonne", d'où il disparut vers le commencement du règne de Louis XVI. Il a fabriqué des fauteuils excellemment sculptés, mais souvent un peu dures.
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Claude-Louis Mariette - Menuisier en siège. Maître le 18 novembre 1765. Il exerçait "au Grand-Charonne", d'où il disparut vers le commencement du règne de Louis XVI. Il a fabriqué des fauteuils excellemment sculptés, mais souvent un peu dures.
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MARTIGNY Nicolas
Nicolas Martigny Menuisier-ébéniste, Paris. Maître le 19 novembre 1738. Il demeurait au faubourg Saint-Antoine, rue Saint-Nicolas, où il continua de travailler jusqu'à la fin du règne de Louis XV. Cet artisan paraît avoir surtout fabriqué des meubles de chêne et de noyer.
MARTIN François-Louis
François-Louis Martin - Menuisier en meubles, fit enregistrer ses lettres de maîtrise au Châtelet de Paris le 5 octobre 1767. Il exerça dans le voisinage de l'abbaye Sainte-Geneviève, d'abord rue Contrescarpe, puis rue du Faubourg-Saint-Jacques.
MARTIN
Les Martin. Vernisseurs. Paris. C'est aux frères Martin que l'on doit le vernis-laque, dit vernis Martin. Les chinoiseries étant recherchées, on imita la qualité des laques de Chine, en peignant des paysages chinois sur la panse des commodes. C'est en travaillant à imiter les laques de Chine, que les frères Martin découvrirent la composition du vernis à base de résine de copal.
MASSON Étienne
Étienne Masson Menuisier-sculpteur à Dijon du XVIIe siècle. Il fut chargé en 1692 d'exécuter onze fauteuils en noyer destinés à la salle su palais des États de Bourgogne.
MATHIEU Pierre-Jean
Pierre-Jean Mathieu - Maître menuisier à Paris. Il exerçait rue Neuve-de-Cléry en 1738. Son estampille figure sur un fauteuil Louis XV d'un jolie galbe, en bois ciré et canné.
MATHIEU Gaspard
Gaspard Mathieu - Menuisier en meubles. Maître le 13 février 1778. Il exerçait rue de Cléry et faisait des sièges de luxe, avec le concours des sculpteurs Bornillier, Butard et Rousseau. Il fut député ou conseiller de sa corporation dans les dernières années de l'Ancien régime.
MATHON Augustin
Augustin Mathon - Menuisier en sièges. Maître vers 1748. Il exerçait rue de Cléry, vers le milieu du règne de Louis XV. Il eut pour successeur son fils qui portait le même prénom et qui fut reçu maître le 3 octobre 1763. Il fabrique des sièges d'esprit Régence.
MAUCUY Blaise
Blaise Maucuy (1729 - 10 janvier 1798) Menuisier en sièges. Maître le 28 juillet 1758. Établi dans le quartier Bonne-Nouvelle, comme la majorité de ses confrères menuisiers, il mettra fin à son activité au début des années 1780. On connaît de jolis sièges signés de son estampille.
MAURICE L.
L. Maurice - Menuisier provincial du temps de Louis XV. Cette estampille a été trouvée par le comte de Salverte sur un petit fauteuil Louis XV de forme assez lourde.
MAUTER Conrad
Conrad Mauter (1742-1810) Ébéniste , maître le 10 septembre 1777. Ébéniste du comte d'Artois, originaire d'Allemagne, ses talents se firent surtout remarquer dans la fabrication de table.
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Né en Allemagne, Conrad MAUTER s'établit, dés l'âge de vingt six ans, rue du Faubourg Saint Antoine, comme artisan libre .Selon des registres de l'époque, plusieurs appellations lui sont attribuées telles Motet, Motaire, Maulhert, Mautar.
Il reçoit sa maîtrise en 1777 et devient, quelques années plus tard, fournisseur ordinaire du Comte d'Artois (futur Charles X ) à qui il livre de nombreux ouvrages au palais du Temple, au pavillon de Bagatelle ou au château de Saint Germain en Laye, meubles luxueux pour le comte, plus modestes pour ses serviteurs. Il compte dans sa clientèle de nombreux hauts personnages du royaume. En 1791, Louis XVI lui commande, pour le château de Saint Cloud, où il projette de recevoir la Cour, plusieurs commodes ainsi qu'un nécessaire de garde robe composé "d'une table de nuit , d'une chaise d'affaire et d'un bidet" Sa production de tables fut intensive sous le Directoire et le Consulat et son entreprise ne cessa de croître jusqu'à la fin de sa vie. A son décès Nicolas Louis Sandrine rachète son atelier.
MAUTER a exécuté un important nombre de meubles de style Louis XVI, commodes, petits bureaux plats ou à cylindre, bibliothèques, la plupart en bois d'acajou, aux lignes sobres et trés pures, aux moulures souvent garnies de baguettes de cuivre, mais il se fit surtout remarquer dans la fabrication des tables de toutes sortes, tables à manger , tables à jouer, tables à écrire, guéridons, tables de nuit....toujours , principalement en acajou. Seuls, quelques meubles sont marquet?s de dessins geometriques ou revêtus de placage de bois de rose.
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MAYEUX Louis-François
Louis-François Mayeux - Menuisier-ébéniste. Maître le 29 juillet 1757. Élève puis collaborateur de Nicolas Quinibert Foliot, il a laissé des sièges Louis XV de très bonne facture.
MENANT François-Claude
François-Claude Menant (1757 - 6 octobre 1793) - Menuisier en sièges. Paris. Maître le 19 septembre 1786. Il exerça rue de Charenton avec un certain succès. L'atelier fut conservé par sa veuve, puis par son fils jusque vers la fin de l'Empire.
MENTHON (DE)
De Menthon - Doreur. Lyon. Vers 1782, il découvrit un procédé permettant d'exécuter des dorures fausses supérieurs à celles de l'Allemagne et qui, au lieu de rougir, se rapprochaient en vieillissant du ton de l'or fin.
MERCIER Jean
Jean Mercier - menuisier en sièges. Reçu maître le 1er août 1743. Il habitait rue Saint-Philippe, où il continua de travailler jusque vers 1780. Il est cité pour s'être spécialisé dans les chaises de jardin, dont il fournira le Petit Trianon et le château de Choisy.
MEUNIER Pierre
Pierre Meunier (Né en 1735) - Ébéniste. Paris. Maître le 8 juillet 1767. Il exerça rue de la Roquette, puis vers 1784, rue du Faubourg-Saint-Antoine. Il exécuta des meubles pour Mme Geoffrin. Il n'aurait pas de liens de parenté avec la famille des menuisiers du même nom.
MEUNIER Jean-Baptiste
Jean-Baptiste Meunier (Né en 1714) Ébéniste. Paris. C'est le fils aîné d'Antoine Meunier, il fut reçu maître en 1739 et disparaît des annuaires en 1785. Il produit des sièges Louis XV, principalement d'importantes suites de fauteuils à la reine.
MEUNIER Etienne
Etienne Meunier - menuisier en siège. Paris. C'est le plus réputé des menuisiers de ce nom. Il exerçait rue de Cléry vers le milieu du dix-huitième siècle. On lui doit des ouvrages d'une belle qualité.
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Étienne Meunier était le premier et certainement le plus réputé d’une dynastie de menuisiers parisiens. Sa vie est assez méconnue. Vers le milieu du XVIII ème siècle, il officiait rue de Cléry et travailla pour des marchands en vogue comme Pierre Migeon et Étienne Igou. Tous les sièges Louis XV, portant son estampille sont d’une très belle qualité. Il produisit des bergères, des fauteuils aux formes diverses, légers et élégants, des chaises aux lignes sobres et bien étudiées, un grand nombre de lits de repos, mais le fauteuil de bureau apparaît comme étant sa grande spécialité. La plupart de ces fauteuils sont classiques, à assises de forme circulaire recouvertes de cuir ou garnies de canne, dont la ceinture repose sur un pied situé en avant. Étienne Meunier fut d’ailleurs probablement l’un des créateurs de ce modèle. La décoration est discrète et les sculptures, d’une grande finesse mais peu abondantes et peu variées, se limitaient souvent à une fleur encadrée de quelques feuilles. Son atelier, mentionné encore en 1770, fut peut-être conservé par veuve jusqu’à la fin du règne de Louis XV.
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MEUNIER Antoine-Luc
Antoine-Luc Meunier - menuisier en sièges. Il était probablement le petit-fils d'Antoine Meunier. Il exerçait dur de Cléry. Une paire de fauteuils Louis XVI à dossier raquette, portant son estampille, a été vendue à l'Hôtel Drouot en 1984.
MEUNIER Antoine
Antoine Meunier (Né en 1690) - menuisier en sièges, était vraisemblablement le frère d'Étienne. Il résidait rue de Bourbon-Villeneuve. Il a produit des sièges Louis XV en bois sculpté dans la première moitié du XVIIIe siècle.
MEWESEN Pierre-Harry
Pierre-Harry Mewesen - Ébéniste. Paris. Maître le 26 mars 1766. Ébéniste de talent, d'origine scandinave.
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Pierre-Harry Mewesen, d'origine suédoise, devient maître en 1766 et s'installe rue du Faubourg-Saint-Antoine, à "la main d'or" ou il restera une vingtaine d'années, jusqu'à la révolution. Ebéniste de grand talent, il laissa quelques meubles Louis XV, mais surtout des ouvrages de style Transition et Louis XVI, fabriqués avec goût et beaucoup de fantaisie. Commodes, bureaux, secrétaires... sur fond de bois de rose, sont décorés de laque de Chine ou de marquetterie soit à quadrillages et aux motifs géométriques soit représentant des fleurs, des trophées de chasse, d'instruments de musique et toutes sortes de scénes inspirées du goût de l'Extrême-Orient. Ses bronzes sont généralement discrets.
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MICHARD Claude-Étienne
Claude-Etienne Michard (1732-1794) – menuisier en siège – maîtrise obtenue le 29 juillet 1757 : Menuisier en siège du XVIIIème siècle, Claude-Etienne Michard est l’un des premiers à avoir réalisé des sièges Transition.
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Claude-Etienne Michard travaille rue Sainte-Foy, dans le quartier des menuisiers. Il épouse la sœur de l’un de ses confrères, Jean-Nicolas Blanchard. Il laisse derrière lui quelques sièges Louis XV, Transition et Louis XVI soigneusement réalisés. Apparus dès 1765, ses sièges Transition - dans lesquels il associe des formes Louis XV à des ornements néoclassiques - figurent parmi les premiers du genre. Quelques-uns sont livrés à de riches collectionneurs comme le duc de Choiseul qui lui en commande pour son château de Chanteloup. Le duc de la Rochefoucauld d’Enville lui passe aussi commande d’un considérable ensemble composé de dix-huit grands fauteuils à dossier carré, aux pieds gaines et accoudoirs d’étoffe.
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MICHAUT Jean-Louis
Jean-Louis Michaut - Ébéniste et tourneur. Paris. Maître le 29 novembre 1775. Il exerça rue des Marais Saint-Martin puis rue des Vieux-Augustins à partir de 1799. Il produisait principalement des tables de jeu, des tables de toilette et des tables à la Tronchin.
MIGEON Pierre V (III)
Pierre V Migeon (1733 - 21 août 1775) Fils de Pierre Migeon IV (II), né en 1733. Maîtrise le 18 juin 1761. Il conserve l'atelier et le magasin de son père rue de Charenton. Plusieurs meubles Transition et Louis XVI portent son estampille.
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Issu d'une grande famille d'ébénistes, de religion protestante, dont tous les membres se prénomment Pierre, Pierre V Migeon, né en 1733, reprend l'atelier et le magasin de son père Pierre IV (II) Migeon, rue de Charenton, à la mort de celui-ci. Il n'est reçu à sa maîtrise qu'en 1761, par faveur spéciale, les nouveaux statuts corporatifs interdisant de recevoir des artisans non catholiques. Il semble s'être davantage interressé au commerce plutôt qu'à l'ébénisterie. Il fait souvent appel à des confréres réputés. Toutefois on peut trouver son estampille sur plusieurs oeuvres Transition et Louis XVI. Il meurt en 1775. Sa femme conserva quelques temps son activité mais ne sut pas gérer les affaires et dût déposer son bilan en 1785.
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MIGEON Pierre IV (II)
Migeon Pierre IV (1696-1758) – ébéniste – maîtrise obtenue vers 1725 : Le plus célèbre de sa lignée, Pierre Migeon IV, ébéniste aussi bien que marchand, se démarque par des meubles au savoureux mélange entre tradition et modernité.
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Issu d’une famille d’artisans ébénistes, tous prénommés Pierre, Pierre IV Migeon est le fils de Pierre III Migeon et de Judith Mesureur. Quatrième de sa lignée, il soulève à lui seul tout l’intérêt des amateurs. Vraisemblablement formé dans la fabrique de son père ou de son beau-père, son activité s’insère dans la première moitié du XVIIIe siècle alors que l’usage de l’estampille se généralise. Si sa date de maîtrise reste hypothétique, sa renommée, elle, est connue par de nombreux meubles signés, réalisés depuis sa fabrique de la rue de Charenton. Ces derniers sont livrés à une riche clientèle aristocratique parmi laquelle on dénombre le duc d’Orléans, la duchesse de Rohan, la duchesse d’Epernon, le maréchal de Noailles mais aussi plusieurs évêques et ambassadeurs. Dès les années 1740, il livre des ouvrages pour le Garde-Meuble de la Couronne et les Menus-Plaisirs. Il bénéficie de la protection de la Marquise de Pompadour. Il possède également de nombreux clients en France et à l’étranger. Si la profession de Migeon est celle d’ébéniste, il exerce aussi en qualité de marchand. Il collabore alors avec de nombreux ébénistes - parmi les plus renommés de son époque - comme Bircklé, Canabas, Criaerd, Jacques Dubois, Lacroix, Saunier ou encore Topino. L’estampille de ces ébénistes est ainsi bien souvent visibles non loin de celle du marchand.
Le Livre Journal tenu par Migeon, qui couvre les années 1730 à 1736, constitue une source manuscrite unique sur la production d’un atelier et commerce d’ébénisterie du XVIIIème siècle. Celui-ci se révèle un atelier particulièrement prospère puisque Pierre Migeon IV livre, selon les années, pour des sommes de 23 000 à 37 000 livres d’ouvrages. Pierre IV se présente à la fois comme un traditionnaliste avec l’emploi de formes anciennes, une impression de force et d’équilibre repris de la Régence et un précurseur avec des décors marquetés ou plaqués novateurs.
De manière générale, ses meubles se caractérisent par une sobriété de ligne et de décor, une élégance discrète, mesurée, marqué par un jeu des décors monochrome, avec des essences de bois de tonalités proches comme le bois de violette et le satiné. Au niveau de la structure, Migeon privilégie les meubles aux lignes marquées – massives et calmes - avec une découpe très masculine, à la base souvent bombée et à la face en arbalète. Il ne néglige pas non plus les lignes plus féminines. Au niveau du décor et des jeux décoratifs, il se présente comme l’ébéniste du placage et à un moindre degré de la marqueterie. Amoureux du bois, il est l’un des premiers à employer l’acajou. L’un des motifs les plus caractéristiques de sa manière est le placage dit en ailes de papillon, obtenu par le découpage oblique du bois. L’ébéniste l’insère de manière récurrente dans une réserve polylobée, elle-même considérée comme une de ses marques de fabrique. Nombre de ses meubles, de la commode Louis XV à l’encoignure, du meuble d’entre-deux au bureau de pente revêtent ainsi ce décor. Même si elles sont moins typiques, Pierre Migeon réalise également des marqueteries de losanges, de cubes ou encore de fleurs de très belle qualité. Ses marqueteries de fleurs – qu’il réalise sans doute le derniers tiers de sa carrière pour répondre aux attentes de sa clientèle - se présentent le plus souvent en bois de couleur sur fond de satiné ou de bois de rose. L’ébéniste les encadrent et les compartimentent par des jeux de rinceaux sinueux aussi bien que soigneux. Migeon favorise la présence des oiseaux qui reviennent régulièrement dans ses compositions. Ces marqueteries florales sont particulièrement visibles sur plusieurs bureaux de pente, tables liseuses, encoignures et secrétaires. La manière de Migeon se démarque, bien que dans une moindre mesure, par des décors en laque de grande qualité.
En ce qui concerne les bronzes, ils sont quasiment absents chez l’ébéniste. Les plus chargés paraissent sur des commodes à trois rangs de tiroirs de style Régence. L’atelier de Migeon a enfin réalisé des meubles de petites dimensions et de formes plus légères – notamment un modèle de secrétaire de forme violonée, des tables liseuses ou encore des bureaux de pente dans le style rocaille. L’ébéniste exécute également plusieurs petits meubles mécaniques, chaises percées et petits meubles de toilette dans lesquels il se spécialise pour fournir les résidences royales.
Après son décès, son fils, Pierre Migeon V, conserve sa fabrique et son négoce, toujours rue de Charenton, mais favorise le commerce des meubles au préjudice de l’ébénisterie.
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MIGEON Pierre III (I)
Cinq représentants de cette famille, dont 3, l'aïeul, le père et le fils, furent maîtres et marchands ébénistes à Paris dans le cours du six-huitième siècle. Ils portaient tous les trois le prénom de Pierre. Le premier avait dû naître entre 1665.
MIGEON Antoine
Antoine Migeon (1745-1793) - Menuisier. Paris. Admis à la maîtrise le 13 novembre 1759. Ne semble pas se rattacher à la famille des ébénistes de ce nom.
MILET Pierre-François
Pierre-François Milet - ébéniste. Paris. Maître le 5 octobre 1767. Il résidait rue Sainte-Marguerite, où sa veuve lui succéda durant une douzaine d'années. On n'a trouvé son estampille que sur une commode galbée dans le style Régence.
MILLOT François
François Millot - Menuisier à Saint-Germain du XVIIe siècle. Il exécuta des tables, des armoires et des bancs pour les châteaux de Saint-Germain et Marly.
MIRLAND R.
R. Mirland - Ébéniste qui travaillait en province dans la seconde moitié du 18e siècle. Le comte de Salverte a trouvé cette estampille sur une petite table Louis XVI en acajou de fabrication courante.
MOLITOR Bernard
Bernard Molitor (1755 - 17 novembre 1833) - Ébéniste. Paris. Maître le 26 octobre 1787. Cet ébéniste est représenté au musée du Louvre par deux cabinets en laque de Chine, reposant sur des socles d'ébène ornés de bronzes à palmettes.
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Ce n'est que depuis peu de temps, aprés de nombreuses recherches, que l'on commence à connaitre et à pouvoir parler de la vie et de l'activité de Bernard Molitor. Venant du Luxembourg, il arrive à Paris en 1776, avec son cousin Michel et ensemble, ils ouvrent un petit atelier dans le quartier privilégié de l'Arsenal. On pense que Michel aurait travaillé avec lui quelques temps avant de participer activement à la Révolution. Une fois sa maîtrise obtenue en 1787, Bernard Molitor continue donc seul son métier d'ébéniste et s'établit rue de Bourbon-Saint-Germain, Molitor acquiert trés vite une grande réputation et reçoit dès 1788 des commandes de la Cour, séduite par l'élégance austère de ses productions et désireuse de modérer les dépenses royales. Lorsque la Révolution éclate il ferme son établissement mais l'ouvre de nouveau peu de temps aprés, aidé de plusieurs artisans pour produire ensemble une grande variété de meubles: commodes, secrétaires, bureaux, petites tables, en acajou, aux lignes pures,et à l'exécution parfaite. Trés novateur , à la fin de l'époque Louis XVI, il annonce le style Empire en utilisant sur ses meubles raffinés, ornés de bronzes, des motifs de feuilles de lierres enroulées autour de colonnes détachées ainsi que des frises de palmettes stylisées ou de griffons ailés qui seront employées couramment sous l'Empire. A côté d'œuvres luxueuses, Molitor a produit également des meubles plus classiques, toujours en acajou et exécutés avec le plus grand soin. Bernard Molitor a donc traversé toute cette période perturbée sans grande difficulté. En 1802 il transférera ses ateliers rue Saint-Honoré, puis, sous l'Empire, boulevard de la Madeleine. Il terminera ses jours près de Fontainebleau où il s'éteindra en 1833.
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MONDON François-Antoine
François-Antoine Mondon (1732 - 23 février 1809) - ébéniste, Maître le 31 décembre 1757. Fils de François Mondon.
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François-Antoine Mondon, collaborateur de son père François Mondon, accède au rang de Maître Ebéniste en 1757, mais ne fait enregistrer ses lettres de maîtrise que treize ans plus tard, à la mort de son père. Il quitte alors l'atelier paternel de la rue du Faubourg Saint-Antoine pour s'installer rue de Charenton. Il fabrique des meubles d'esprit Régence et de style Transition, de grande qualité, en particulier des commodes bombées, en bois de placage, surtout de placage de palissandre, ornées de bronzes remarquables, ciselés et dorés.
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MONDON François
François Mondon (1694-1770) : Cet ébéniste du XVIIIe siècle est issu d’une famille d’artisans du Dauphiné dispersés dans différentes régions de France et à l’étranger. Il est le grand spécialiste des commodes dans le goût de la Régence.
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On ignore la date de son accession à la maîtrise, laquelle se situe sans doute dans les années 1730. Dans son atelier de la rue du Faubourg Saint-Antoine, sous l’enseigne « La Pie », il réalise quantité de commodes qui rappellent bien souvent les modèles ventrus dits « en tombeau » et même des commodes à montants droits d’esprit Louis XV. Il en livre d’ailleurs quelques-unes à son confrère ébéniste et marchand Pierre Migeon.
Son estampille, sans initiale de prénom, figure aussi sur quelques meubles Louis XV de formes un peu plus souples, à deux tiroirs, presque toujours avec une traverse apparente, ainsi que sur des secrétaires, des bureaux plats, des bureaux de pente mais presque pas sur des meubles légers.
Toujours très conservateur dans ses formes comme dans ses décors, Mondon utilise surtout des placages sombres de bois de violette ou de palissandre. Ses bronzes, discrets ou opulents, s’inspirent des modèles Louis XV ou Régence.
Parmi ses modèles les plus caractéristiques, on relève quelques commodes à deux tiroirs sans traverse, la première plaquée de bois de violette et ornée d’un riche décor de bronzes rocaille, la seconde marquetée de quadrillages et d’une réserve de fleurs.
Après son décès, son fils François Antoine Mondon récupère son atelier.
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MONGENOT François
François Mongenot (1732 - 9 février 1809), ébéniste Paris. Maître le 21 juillet 1761. Il fournissait de nombreux marchands tels que Migeon ou Oeben. Sa production est variable, du simple meuble modeste en bois de noyer au plus élaboré en bois de placage.
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François Mongenot est né à Lucey (Lorraine) en 1732. Il exerça rue Traversière-Saint-Antoine jusqu'à la Révolution. Il fournissait beaucoup de marchands dont Migeon et Oeben. Sous la Révolution, faute de travail pour dépenser son activité, Mongenot s'engagea dans le bataillon des volontaires de Sainte-Marguerite (avril 1793). Il avait alors soixante et un ans. On le nomma sergent avant de le rayer des contrôles lors de l'embrigadement de son corps. Il mourrut que seize ans plus tard, s'étant marié trois fois et ayant fait fortune.
Mongenot a produit des meubles modestes en bois de noyer mais aussi des meubles plus élaborés, entre autre un bureau à cylindre (vendu à Versailles en 1986) et deux secrétaires en bois de placage, le premier Louis XV (Drouot, décembre 2000) et le second Louis XVI (Drouot, juin 1999).
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MONTIGNY Philippe-Claude
Philippe Claude Montigny (1734-1800) – ébéniste – maîtrise obtenue le 29 janvier 1766 : Ebéniste de talent, Philippe Claude Montigny s’illustre par ses ouvrages réalisés dans le premier style Louis XVI dit « à la grecque ».
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Fils de Louis Montigny, ouvrier privilégié du Roi, Philippe Claude Montigny possède un atelier dans le quartier de la Contrescarpe à Paris. Il est également le beau-frère de Fidelis Schey, ébéniste reçu maître à Paris en 1777. Avec Levasseur, il figure parmi les quelques restaurateurs des médailliers en marqueterie Boulle du mobilier de la Couronne. L’Almanach Dauphin le présente même en 1778 comme « un des plus renommés pour les meubles en écaille et argent ou ébène et cuivre, dans le genre des ouvrages du célèbre Boulle ». Il réalise également de nombreuses œuvres pour les plus grands marchands-merciers de son époque.
L’œuvre de Montigny ne se borne pas à des restaurations ou à des reproductions. Fidèle aux formes architecturées, robustes et massives du règne de Louis XIV, il créé aussi des ouvrages originaux et caractéristiques de sa manière. Sur quelques meubles, il conserve la technique de Boulle, mais il y ajoute des formes nouvelles. Ses œuvres se caractérisent également par un large emploi de l’ébène, plus rarement de bois de rose, acajou et satiné.
Ses placages, toujours unis et disposés en grandes surfaces soulignent ses décors de bronzes chargés et très spécifiques : baguettes d’encadrement, motifs ou frises de grecques, frises d’entrelacs, de postes ou encore de guirlandes, auxquels s’ajoutent du cuivre, incrusté dans les cannelures des pieds. Il réalise aussi quelques meubles en laque. Ses ouvrages présentent malgré tout une faible variété de modèles. On relève le groupe des bureaux et tables à écrire – notamment une série de bureaux plats réalisés entre 1770 et 1780 - et celui des secrétaires et encoignures.
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MOREAU Pierre
Pierre Moreau (1722 - 27 juin 1798) Menuisier en siège. Maître le 30 mai 1765. Après sa maîtrise, il exerça rue de Cléry pendant sept ou huit ans, après lesquels il abandonna son métier. Il est cité pour avoir fabriqué des sièges Louis XV classique.
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Pierre Moreau demeurait en dernier lieu cour des Fontaines, au Palais-Royal. Ses productions portent la marque P.MOREAU.
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MOREAU Louis
Louis Moreau (1740-1791) Ébéniste-sculpteur. Paris. Maître le 27 septembre 1764. Il employa d'habiles ouvriers comme les ébénistes Bircklé, Foullet, Topino, les fondeurs Guinaud et Cottin et les doreurs Prégermain et Fagard.
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Aprés l'obtention de ses lettres de maîtrise en 1764, Louis Moreau, achéte, rue de l'Echelle -Saint-Honoré "A la descente des Tuileries", la boutique de son confrère ébéniste, Denis Genty, qui vient de faire faillite. Avec ses meubles, en placage d'acajou, aux décors floraux et aux ornementations de bronzes dorés et ciselés et avec ses marquetteries trés diverses à motifs géométriques de laque de Chine ou de vernis, il acquiert vite une grande notoriété et une clientéle de renom. Il travaille également pour la Cour, qui, par l'intermédiaire de l'administration des Menus plaisirs lui passe de nombreuses commandes. De style Louis XV, Transition et Louis XVI, ses fabrications sont trés variées comme en témoigne une étiquette retrouvée sur l'un de ses meubles: " fait et tient Magasin : Secrétaires, Armoires, Commodes, Bibliothéques, Bureaux à cylindre, Tables à jouer, Tables anglaises d'acajou et tout ce qui concerne la Menuiserie et l'Ebénisterie de Paris " Toutefois Louis Moreau fit travailler d'autres artisans et ne réalisait souvent qu'une partie des meubles qu'il vendait, ce qui rend possible que certaines oeuvres signées de son estampille n'aient pas été exécutées par lui. Impliqué assez tôt dans la politique, Louis Moreau sera déporté vers l'île d'Anjouan où il mourut en 1802. Sa femme puis son fils Louis reprirent son magasin qu'ils conservèrent jusqu'à la fin de l'Empire.
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MOTO Charles
Menuisier-ébéniste Lyon. Il travaillait en ébène à Lyon en 1648 et 1655 et ?t un cabinet avec des ornements sculptés et gravés.
MOUZARD Antoine
Antoine Mouzard - menuisier à Paris, cour Saint-Louis. Son activité se serait poursuivie jusqu'à la veille de la Révolution.
MULLER Antoine
Antoine Muller, reçu maître à Lyon en 1744, il est cité en 1746 et figure encore dans la liste des règlements et statuts de la corporation en 1773. On connaît peu de choses de lui, sinon qu'il produisait des bureaux de pente en technique mixte (noyer avec incrustations de fleurs sur l'abattant).
MUTEL Louis-Charles
Louis-Charles Mutel Reçu maître le 30 décembre 1756. Sa veuve continua d'exercer rue Guérin-Boisseau jusqu'en 1788. On a trouvé sa marque sur deux pièces d'un beau mobilier de salon, à décor de sequins et d'ornements classiques.